jeudi 16 avril 2015

Gestion des flux migratoires : Qeulle politique l'Europe doit- elle- adopter pour arreter la perte des vies humaines chaque jour?

L’Union européenne (UE) doit renforcer sa coopération avec les pays clés de la rive sud de la Méditerranée notamment le Maroc pour une meilleure gestion des flux migratoires, a affirmé hier le commissaire européen en charge de la Migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté, Dimitris Avramopoulos.
Les récents incidents enregistrés en Méditerranée et l’arrivée ces derniers jours de milliers de migrants en Europe principalement en provenance de Libye et de Turquie est un rappel brutal que l’UE doit coopérer davantage avec les pays tiers clés comme le Maroc, a souligné le commissaire européen lors d’une réunion à Bruxelles de la Commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures du Parlement européen.
 
la Commission au Conseil et au Parlement européen avait déjà établissant un programme-cadre de solidarité et de gestion des flux migratoires pour la période 2007-2013.
Le programme-cadre avait met en place des mécanismes de solidarité financière couvrant quatre domaines:
  • le contrôle et la surveillance des frontières extérieures;
  • le retour des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier;
  • l'intégration des ressortissants de pays tiers en séjour régulier;
  • l'asile.
Le montant global qui été prévu pour le programme-cadre «Solidarité et gestion des flux migratoires» était de 5 866 millions d'euros pour la période 2007-2013. Outre l'enveloppe globale, seront attribués:
  • 285,1 millions d'euros à l' Agence FRONTEX;
  • 900 millions d'euros à la mise en œuvre de systèmes d'information à grande échelle ;
  • 62,3 millions d'euros à la création d'un Observatoire européen des migrations.
Remarque de notre association:
Le présent programme-cadre 2007 à 2013 a t'il vraiment améliorer la gestion des flux migratoires au niveau de l'UE et a t'il vraiment renforcer la solidarité entre les États membres.

Notre réponse et: "Non pas vraiment", puisque le flue migratoire continu et des vies humaines continue à mourir chaque jours dans la mer et sur la terre, (Sahara, et village lointains).

L'Europe peut toujours injecter des milliards d'euros pour résoudre ce problème de l'immigration clandestine, mais elle n'y arrivera jamais à le résoudre tant qu'il y a pas une politique cordonnées entre tous les pays concernés.
D'abord ce n'est pas en restant assis dans les bureaux qu'un député européen peut résoudre ce problème. Au contraire il faut se déplacer dans les pays sources de l'immigration et négocier avec chaque pays comment peut on ensemble agir contre le problème.
En suite, l'Europe ne doit nullement négliger l'action des associations et des ONG dans ce domaine. Elle doit encourager leurs action et faire deux les principaux interlocuteur dans ce domaine. Car eux seuls connaissent la réalité du terrain de chaque pays, et métrisent parfaitement le sujet de l'immigration.

Afin de créer une cohésion entre ces divers outils et gérer la migration de façon coordonnée, l'Europe doit établir sur une base bilatérale des accords-cadres de gestion concertée des flux migratoires.
Ces accords, qui lient la question du développement à celle des migrations Sud-Nord, entendent poser les bases d’un nouveau partenariat entre la France et les PED, (Aide Publique au Développement) . Le codéveloppement se situe à la confluence de trois problématiques essentielles : les migrations internationales, la mondialisation et le développement. Et les défis qui se posent dans ces trois domaines concernent aussi bien les pays du Nord que ceux du Sud. Des solutions viables ne pourront donc être trouvées que dans le cadre d’un dialogue tripartite entre les Etats concernés et les migrants. Cela suppose que la maîtrise des flux migratoires ne peut reposer exclusivement sur l’application d’une législation et d’une réglementation nationales définissant les conditions d’entrée et de séjour des ressortissants étrangers ; elle doit également faire appel à la négociation internationale et intégrer une vision nouvelle de l’APD. L’objectif des accords-cadres est en ce sens d’organiser la coopération Nord-Sud en partenariat avec les PED de façon à gérer avec eux la migration légale, la lutte contre l’immigration irrégulière et les actions de codéveloppement et à faire en sorte que la migration profite à la fois aux pays sources et aux pays receveurs.
La participation des migrants et de leurs associations aux actions d’aide au développement peut par ailleurs contribuer à leur meilleure intégration dans la société Européenne, et à ce qu’ils gardent des liens étroits avec leur terre natale.
 
De tels accords sont censés constituer une base de négociation évolutive sur laquelle les pays d’origine font part de leurs besoins à l4Europe, tout en s’engageant en contrepartie à lutter contre la migration illégale.
Si l’objectif de développer les pays sources d’émigration est poursuivi à travers ces accords, ces derniers visent donc aussi en grande partie à lutter contre l’immigration clandestine.  Dans ce cas Les pays d’origine feront part à l'Europe de leurs besoins et s’engageront à ses côtés contre l’immigration illégale, en échange de quoi l'Europe accueillera un certain nombre de leurs ressortissants et formera leurs élites. Les accords-cadres peuvent en suite inclure un volet de réadmission des migrants clandestins dans leur pays d’origine et comportent généralement un volet codéveloppement mesuré (c’est-à-dire le nombre de réadmissions). L’enjeu est explicite : il s’agit de monnayer la bonne volonté des Etats pourvoyeurs d’émigration dans le contrôle de celle-ci

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