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lundi 21 décembre 2009
PARIS (AFP) - Identité nationale: Alain Juppé sceptique sur l'intérêt d'en débattre
L'ancien Premier ministre Alain Juppé se montre sceptique sur l'intérêt de débattre de l'identité nationale, estimant que "la question qu'est-ce qu'être français? ne se pose pas vraiment (...) nous connaissons la réponse", dans un entretien au Parisien dimanche.
A la question de savoir s'il n'est pas temps d'arrêter le débat lancé début novembre par le gouvernement en raison des dérapages, Alain Juppé répond : "pour moi la question qu'est-ce qu'être français? ne se pose pas vraiment. En tout cas, nous connaissons la réponse".
Et de citer la devise de la République : "liberté, égalité, fraternité", trois mots qui, selon lui, "restent d'une actualité totale". "Ajoutons-y la laïcité et on a l'identité française", poursuit le maire UMP de Bordeaux.
Dans ce débat, "je crois qu'on élude la vraie question qui est de savoir si la France reste fidèle à sa tradition d'accueil ou pas (...) Aujourd'hui, quelle est la capacité d'accueil de la société française vis-à-vis de ceux qui la rejoignent, en particulier des musulmans ? C'est la vraie question", juge-t-il, avant de souligner que "tout ce qui peut dresser les communautés les unes contre les autres, et en particulier les musulmans contre les autres, est détestable".
A-t-il été choqué par le renvoi à Kaboul, mercredi, de neuf Afghans en situation irrégulière ? "Oui", réplique Alain Juppé. "Dans la situation de l'Afghanistan, la tradition d'asile de la France souffre de ce genre d'opération".
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